La quintessence de l’affichage, c’est la simplicité. Aller droit au but. Ces exécutions saisissent toute l’essence de la campagne : son langage, son ironie, sa naïveté et, surtout, son appel aux retardataires.
Trop compliqué. Trop de travail. Trop de taponnage. Trop long. On ne manque pas d’excuses pour tenter de justifier le fait de ne pas recycler, en particulier les contenants de boisson non alcoolisée – notre mandat. Et, une fois de plus, la prochaine génération est là pour rappeler que de telles excuses ne tiennent pas la route.
La campagne du CBCRA (Canadian Beverage Container Recycling Association), au Manitoba, confronte les retardataires au ridicule de leurs «bonnes raisons» pour ne pas recycler. Trop fastidieux, mettre une bouteille vide dans un bac? Non. Donner deux couches de peinture à une clôture qui semble s’étendre sur des kilomètres: ça, c’est du vrai boulot.
Deux facteurs importants du succès de la campagne: le recours à des enfants comme principaux protagonistes, qui a démontré son efficacité à interpeller et divertir la cible; et le choix de la télévision comme média principal. En effet, dans un contexte d’omniprésence des plateformes numériques et des médias sociaux, la télé, étonnamment, atteint aujourd’hui un sommet d’efficacité, particulièrement lorsqu’il est question de changer les perceptions et les comportements.
La quintessence de l’affichage, c’est la simplicité. Aller droit au but. Ces exécutions saisissent toute l’essence de la campagne : son langage, son ironie, sa naïveté et, surtout, son appel aux retardataires.
Les enfants ont le don de dire les choses telles qu’elles sont, sans filtre. Dans un langage simple et direct, ils rappellent avec candeur aux Manitobains que recycler ses contenants de boisson vides, ce n’est pas la mer à boire.
Assurer une fraîcheur dans la continuité. Injecter une nouvelle énergie à une bonne idée de départ, tout en martelant le même message et en conservant le ton, l’humour et la mémorabilité. Le tout, afin de soutenir l’intérêt de la cible et de favoriser un changement de comportement.
Voilà ce qui caractérise l’évolution de cette campagne. On continue de confronter les adultes à leurs piètres excuses pour ne pas recycler, mais d’une manière différente. Toujours aussi simple. Toujours aussi pertinente. Toujours aussi efficace. Duh!